Réaliser des travaux d’économie d’énergie permet de diminuer sa consommation énergétique et donc de faire des économies mais pas seulement. Améliorer les performances énergétiques de son logement permet également de profiter de diminuer ses impôts.
Le crédit d’impôt de transition énergétique
Le crédit d’impôt de transition énergétique permet de déduire des impôts des dépenses engagées dans les travaux d’économie d’énergie.
Tout particulier qu’il soit propriétaire, locataire et personne logée à titre gratuit peuvent prétendre à un crédit d’impôt. Sous réserve de certaines conditions, le propriétaire-bailleur peut également en bénéficier.
Afin de bénéficier du crédit d’impôt, le logement dans lequel les travaux de transition seront réalisés doit avoir été construit depuis plus de deux ans. Il doit également être la résidence principale du demandeur et propriétaire.
Les travaux d’économie d’énergie permettant de réduire les impôts
- Les travaux d’isolation thermique
- L’installation d’équipements d’économies d’énergie
- L’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable
- L’installation d’équipements de traitement et de récupération des eaux pluviales
Pour être éligibles, les travaux doivent eux aussi respecter certaines conditions. Ils doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE ou Reconnu Garant de l’Environnement. Les matériels et équipements utilisés doivent être fournis par un professionnel. Le demandeur ne doit en aucun cas se charger de l’achat de ces derniers. Les travaux d’économies d’énergie respectent les domaines de rénovation énergétique éligibles.
Le montant du crédit d’impôt sur les travaux d’économie d’énergie
Le montant de l’aide est généralement estimé à 30 % du prix des installations, et ce, dès le début de la rénovation. Les dépenses sont plafonnées à 8.000 € pour une personne seule et 16.000 € pour un couple qu’il soit marié ou lié par un Pacs. Une majoration de 400 € est prévue par personne à charge.
Cela dit, la détermination du montant de réduction de l’impôt varie selon le matériel et le type de travaux à réaliser.
En moyenne, nous pouvons estimer à :
- 25 % sur les chaudières à condensation, appareils de régulation de chauffage, matériel de chauffage alimenté par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération, équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales
- 40 % pour les chaudières à condensation, matériaux d’isolation thermique et appareils de régulation
- 40 % pour les appareils de chauffage à bois et pompes à chaleur
- 50 % pour les équipements de production d’énergie renouvelable et les diagnostics de performance énergétique (DPE)